ZÜRICH
Vendredi dernier, lors de notre balade mulhousienne, je t'enviais d'être au chaud dans ta bulle. Mais, revers de la médaille, tu ne peux pas voir les spectacles qui s'offrent à nos yeux. Ainsi, ce fut le cas ce soir où nous avons arpenté la Banhofstrasse, sorte de Champs-Élysées à la mode de Zürich.
En ce qui me concerne, le luxe surtout lorsqu'il est étalé, ne m'inspire pas grand chose de positif. Mais, en l'occurrence, il me fallait bien admettre que la vision était fabuleuse. La Banhofstrasse, comme les artères adjacentes, était couverte de longues guirlandes tombantes et scintillantes ; on eût dit des pluies d'étoiles. Ajoutées à ce déluge étincelant, les vitrines fastueuses des grands magasins et on se serait cru transportés dans un univers fantastique en dépit du froid mordant.
Nous avons trouvé abri à la Brasserie Lipp où Papyves tenait à nous inviter. Même si tu ne voyais pas l'agréable style années 30 du mobilier, tu as au moins pu, par l'intermédiaire de Maya, goûter à tout un assortiment de mets plus délicieux les uns que les autres. Fiston aussi s'est régalé. Nous avons emporté quelques sachets de sucre en poudre qui lui serviront à illustrer son "cahier de vie" lors de notre retour.