SILENCE...

 

Ce matin, j'ai emmené ta maman (et toi par la même occasion !) ainsi que ton grand frère à la gare de Bordeaux où vous avez pris le TGV de 10:30, direction Lourdes. Maya a pris quelques jours de congés coïncidant avec le début des vacances scolaires d'hiver. Quelques jours au grand air devrait vous faire le plus grand bien.

À la gare de Lourdes, Papy Roger vous a récupérés pour vous conduire jusqu'à Bagnères de Bigorre où il habite avec Mamie Jaja.

Comme je l'ai déjà fait pour mon côté de la branche familiale, je crois préférable de faire un petit croquis de ton ascendance maternelle :

 

 

Pas évident de s'y retrouver, je te l'accorde. Ce que tu peux retenir dans un premier temps est que, côté maternelle, tu as deux Papys et deux Mamies et que, par ailleurs, deux cousins vont naître la même année que toi, l'un avant toi en mars (théoriquement un petit Valentin) et l'autre (fille ou garçon ?) en juillet soit un mois après toi.

En attendant de vous rejoindre vendredi, je travaille jusqu'à plus d'heure et la maison me paraît bien vide quand je rentre tard le soir. Heureusement Miss Tibounette me tient compagnie pendant que je mange ma pizza tiède. Je rends régulièrement visite aux poissons qui logent dans l'aquarium de Fiston, près de son lit, mais que cette chambre semble dépeuplée sans lui ! Malgré ses nombreux séjours hors du domicile auxquels Maya et moi sommes pourtant rôdés depuis longtemps, c'est à chaque fois la même impression de vide.

Une de mes craintes majeures quand je suis seul ainsi à la maison est de ne pas réussir à me réveiller le matin. En temps normal, c'est soit Maya soit Fiston qui me font (difficilement) ouvrir l'œil. Les radios-réveils et autres ustensiles de torture n'ont que peu d'effet sur mon sommeil de plomb. D'ailleurs, j'ai une véritable aversion pour tout ce qui est mécanique ou électronique et qui sert à interrompre mon repos nocturne. C'est du reste dommage lorsqu'on réalise combien un radio-réveil par exemple peut receler de poésie quand il ne remplit pas sa fonction première, comme l'illustre très bien l'un de mes amis. Vais-je parvenir à me lever demain ?

 

 

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