DERNIERS PRÉPARATIFS

Dans quatre jours, nous sommes en vacances... Celles de fin d'année - au moins du point de vue de leur préparation - sont éprouvantes. Qui ne s'est jamais lancé dans la cohue des grands magasins à quelques jours de Noël ose affirmer le contraire ! Sur ce registre, nous sommes à peu près dans les clous en grande partie grâce à Maya, je dois le dire, qui n'a pas hésité avant-hier à sacrifier une demi-journée de congé pour faire les emplettes.

Ne passant pas Noël à la maison, il nous faut aussi organiser notre départ. Cet après-midi, j'ai ainsi hérité de la passionnante tâche de préparer notre soucoupe roulante : pression des pneus, niveau d'huile et nettoyage de fond en comble, bref de quoi permettre à la tribu de voyager le plus sereinement possible. De son côté, Maya a commencé à trier les affaires que nous amènerons dans les valises.

Comme nous nous absentons plus d'une semaine, il nous faut aussi emmener Miss Tibounette, notre chatte, en pension. Pour la circonstance c'est ma tante Solenn, qui s'en charge.

Après un repas rapidement avalé, nous avons donc conduit Tibou, avec ses effets personnels (caisse, litière, nourriture) jusqu'au Taillan Médoc où réside Solenn. Durant les trente premières minutes du trajet, Fiston a été aux petits soins pour sa chatte adorée qu'il n'aime pas voir emprisonnée dans sa cage de plastique. Mais à quelques kilomètres de notre destination, il s'est endormi et ne nous a pas vu débarquer Miss Tibounette et tout son attirail. Il aura de toute façon l'occasion de lui dire au revoir plus tard dans la soirée...

Illico presto, nous sommes repartis direction l'aéroport pour récupérer ton grand-cousin, Gustav, qui arrivait par le vol de Bruxelles de 20h50. Gustav vit à Espoo, près d'Helsinki, en Finlande. Je t'en reparlerai ultérieurement.

Nous avions prévu avec Fiston d'aller regarder les avions décoller mais celui de Gustav justement avait atterri avec un peu d'avance. Le temps pour nous d'arriver à l'ancienne aérogare, le cousin du Grand Nord finissait de récupérer ses bagages. Quoi qu'il en soit, je crois que nous n'aurions pas vu grand chose dans cette obscurité pluvieuse...

De retour au Taillan (oui, Gustav est le fils de Solenn, mon cousin donc) nous avons discuté plusieurs heures durant autour de quelques verres puis, après une dernière caresse à Tibounette, nous avons regagné nos pénates.